Harpe et arpèges à la Cathédrale de Rouen
"La troisième soirée des Nocturnes va pétiller à la manière contrastée d'un feu de joie. Comme sous l'effet de braises, la musique illumine de couleurs variées la nef de la Cathédrale. Les échos des harpes et flûtes dont jouent les anges dans les tableaux religieux ou au sommet des chapiteaux rappellent d'emblée ces gloires dont se nimbent les représentations du Paradis. Chez Fra Angelico, des cohortes ailées célestes font résonner la laus perennis, la louange perpétuelle et David, Le Roi harpiste, acclame son Dieu dans les lancettes flamboyantes des verrières. Cependant, Ces instruments se prêtent aussi aux rêveries des hommes et aux berceuses modulées des femmes. Ils épousent avec bonheur les rythmes toniques et capricants des chansons hispaniques. Hongrie, Sicile, Asturies, Cuba, Argentine, autant d'étapes harmoniques qui exaltent le soleil et l'ombre pour inviter à la danse : Scintillement de l'Allemande, éclats furtifs de la Sicilienne, fulgurances de la Habanera, étincelles du Tango dont on dit pourtant à Buenos Aires qu'il est une douleur qui se danse... Et le sillage du bateau qui s'éloigne, dans la Petite Suite de Debussy, nous parlera du sourire innombrable de la mer quand elle est inondée de lumière" extrait du site les nocturnes de la cathédrale - édition 2015
Extérieurs de la façade nord :
Photo de gauche : Gable gothique et rosace du portail Notre Dame
Photo de droite : Façade nord avec les Statues dans les niches aménagées et Tour de Beurre
Intérieurs :
Nef sur quatre niveaux
Façade : rosace et orgue
Côtés : travées séparées par les piliers (onze au total)
Plafond : Voûtes d'ogives de plan barlong aux clés ornées de feuillages, d'une Vierge à l'Enfant (4e) et d'un Agneau Pascal sur la dernière
Anaïs Gaudemard
« Après avoir brillamment obtenu ses diplômes de harpe ainsi que de piano au Conservatoire de Marseille, elle poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon dont elle sort récompensée d'un Premier Prix à l'Unanimité avec les Félicitations du Jury en 2013.
Ayant remporté le 1er Prix du prestigieux Concours International d'Israël en 2012, ainsi que le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de l'œuvre The Crown of Ariadne de Murray Schafer pour harpiste jouant percussion, Anaïs Gaudemard a le privilège de collaborer avec de grands orchestres tels que le Lucerne Festival Orchestra, l'Orchestre Philharmonique d'Israël, l'Orchestre Symphonique d'Israël, l'Orchestre National de Lyon ; sous la direction de Claudio Abbado, Leonard Slatkin, Kazushi Ono, Nir Kabaretti.
Elle est invitée à jouer sur les plus grandes scènes internationales en tant que soliste, et donne ainsi des récitals et masterclass en Chine, Canada, Israël, Italie, Allemagne, Suisse, Hongrie, Etats-Unis,...
Soucieuse de faire connaître son instrument et de défaire les préjugés qui l'accompagnent, elle défend un répertoire extrêmement varié et sa maitrise de la musique contemporaine l'amène à travailler auprès de compositeurs tels que Philippe Hersant et Tristan Murail.
Lauréate et boursière de la Fondation d'Entreprise Banque Populaire depuis 2014, ce soutien lui permet de poursuivre cet engagement dans la création et la commande d'œuvres pour la harpe » extrait du site les nocturnes de la cathédrale - édition 2015
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