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22 Aug

La Corderie Vallois

Publié par Misty Cat

Article en cours d'élaboration

Visite organisée par l'association Patrimoines de Rouen et de la Normandie

Guide : Alain HEDIN

L'histoire de la corderie est étroitement liée à la vallée du Cailly qui a façonné le paysage économique de la région.

L’industrie cotonnière s’y est installée dès le 18e siècle. Elle y bénéficiait de la présence de nombreux ports fluviaux et maritimes, dont celui de Rouen, véritables plates-formes commerciales pour les professionnels du textile. 

Au début du 18e siècle, la vallée se distingue déjà par ses activités. A partir de 1701, la demande de cotonnades devient si intense que les marchands et fabricants rouennais organisent la production en zone rurale, avec l'aide de la main d'œuvre campagnarde. Le nombre de travailleurs ruraux vivant du filage, de l'ourdissage et du tissage des cotonnades passe de 20 000 en 1730 à 100 000 à la fin du siècle.

Les « siamoises du Pays de Caux » (étoffes tissées à trame de coton renforcée de lin ou de soie) puis les « indienneries » (tissus imprimés) font alors le succès de la production régionale.

A la fin du 18e siècle, les machines anglaises (mécaniques à eau) font leur apparition. Qualifiée de « petite vallée de Manchester », la vallée du Cailly constitue un site propice au développement des filatures hydrauliques, en lieu et place des anciens moulins utilisés pour le papier ou le grain.

Au 19e siècle, la vallée connait un essor économique prodigieux avec l'expansion de l'industrie cotonnière. Entre 1815 et 1820, quinze nouvelles filatures hydrauliques sont édifiées sur les rives du Cailly. En 1850, 51 filatures, 4 entreprises de tissage, 22 indienneries et 17 teintureries jalonnent un territoire long de 44km.

Le département de Seine-Inférieure se positionne alors en tête des départements cotonniers français pour la filature et le tissage.

Cependant, durant la seconde moitié du 19e siècle, les problèmes d'approvisionnement en matières premières, conjugués à la modernisation coûteuse de la mécanisation, vont obliger de nombreuses filatures à cesser leur activité.

Finalement la perte des colonies françaises, notamment l'Algérie, va s'avérer fatale à l'industrie haut-normande. Elle ne peut plus concurrencer la production à bas prix des pays étrangers et l'ère du coton s'achève définitivement dans les années 1950. Les bâtiments qui accueillaient les filatures et les ateliers textiles sont reconvertis.

 

Quelques photos en attendant...
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